Élodie Moreau
Midi moins cinq
L’histoire commence à Londres en 1959. Images d’autrefois, tel un film de cow-boys. Le plan. Un plan génial. Angéla est partie, on pousse les recherches. Nuit blanche. Nous rencontrons un ours, une rencontre angoissante, un moment dangereux. « - Il faut chanter La Truite ! » Prenons le risque …victoire ! Pris au piège, le grand homme ferma les yeux. « - Ils vont m’enterrer vivant ! La fin est proche, il faut que je devienne un scugnizzo. Il est possible d’aller loin. »
Rendez-vous au Sahara à la découverte de soi-même. Le bout du monde, l’invraisemblable voyage. Ici, il n’y a pas de contrainte, c’est tellement amusant ! Il y a toujours quelque chose, nous vivons une double vie, une triple existence. Tous les jours Noël ! Tant d’aventures, un perpétuel vagabondage.
Il y a Bastin et Bastin les « balayeurs-amateurs ». Voici monsieur Henri, soixante petits kilos, le désespoir des tailleurs, rêche comme du sable, toujours perdant, un cheval triste.
« - A qui appartiennent ces perles ? (des pierres pleines de trous ! la folie de la cupidité…)
- C’est notre tirelire !
- Des billets bleus !
- Cela vous intéresserait-il ?
- Il ne faut pas me la faire ! »
Un détective s’en mêle :
« - Laissez donc, ça va très bien ! »
La piste fût toujours considérée comme accessoire. Les spécialistes n’en savent rien.
« Étrange … Il y a télévision en couleurs et télévision en couleurs ! » songea Mme Cannon, polyglotte et flegmatique.
Revoilà Vieille Chauve, le petit monstre psychopathe, anglophile démasquée.
« - Que me réserve cette voiture ?
- Trois-quarts d’heure de course de course devant Fangio.
- Ça c’est à mon goût ! Une véritable locomotive ! C’est ici que je voudrais dormir, j’aime le changement ! Pas de prestidigitateurs si possible, mort aux photographes ! Ils me tournent le dos ! »
Courtaud Newell, corbeau blond, facteur temporaire. Foulou Rakata, garçon boulanger, bédouin de nature, un nom qui demeure.
Un village modèle, pas un cobaye. Des fusils sans propriétaires.
Évolution. Tout alla très vite. La situation a-t-elle changé ? C’est moins beau maintenant. Le « pourquoi » et le « comment » : l’eau. Problème n°1.